Encyclopédie Polaire
LA FLORE POLAIRE
UN MONDE VÉGÉTAL BLOTTI SUR LES TERRES BORÉALES
Immenses espaces enneigés en hiver, marécages et roches à nu en été, les terres arctiques cachent pourtant, plusieurs centaines d’espèces de plantes (170 au Spitzberg, plus de 500 dans le nord de la Norvège), sans compter les algues, les mousses, les lichens et les champignons.
LA TOUNDRA, UNE VASTE MOQUETTE COLORÉE
Le vent et la pauvreté nutritive du sol limitent la croissance des plantes arctiques. Elles s’étalent et forment un tapis composé de sphaignes, de lichens mais aussi de plantes à fleurs comme les myrtilles, saxifrages, linaigrettes, silènes, renoncules, laîches ou pavot arctique. Seuls bouleaux nains et saules polaires s’élèvent à plus de quelques centimètres au-dessus du sol.
RÉSISTER À UN RUDE, LONG ET SOMBRE HIVER
Pour éviter que le vent glacial ne les dessèche et ne les crible de cristaux de glace, les plantes arctiques utilisent tous les moyens : elles rampent, poussent serrées en coussins ou en tapis, ou encore s’abritent derrière les pierres ou dans les creux. Certaines même se déshydratent avant l’hiver pour que leurs tissus n’éclatent pas au gel.
PROFITER D’UN BREF ÉTÉ SANS NUIT
Même l’été, le sol arctique reste gelé en profondeur (pergélisol). Mais les plantes, petites et étalées, profitent rapidement de la chaleur renvoyée par le sol. Couleurs sombres absorbant l’énergie solaire, orientation des feuilles et des fleurs vers la lumière, poils retenant la chaleur comme de la fourrure, sont des outils qu’elles utilisent pour vivre et proliférer.
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