Le pôle Antique
Les premiers rêveurs de Pôles étaient grecs. Dans leur mythologie, Callisto et son fils Arcas furent transformés en constellations et ils formèrent ainsi la Grande Ourse et la Petite Ourse, qui tournent autour de l'étoile polaire. C'est ainsi qu'Arcas donna son nom à l'ours - arctus en latin - et à l’Arctique.
Le pôle, lui, tient son origine d’un mot grec, polus, lequel signifie pivot ou axe du monde, tout comme "Austral" et "Boréal", provenant du nom que les Grecs donnaient aux vents du sud et du nord.
Lorsque Pythéas, ancien explorateur, découvre un pays qu'il nomme Thulé, le nord devient l'extrême limite du monde connu pour les poètes latins.
Au IIe siècle, Antonius Diogène décrit dans sa romance des nuits de six mois et des jours d'une même durée, et dit qu’en approchant du pôle Nord, on s'approche de la Lune.
Pour Virgile, autre poète, le Pôle n'est pas un lieu où l'être humain peut se rendre mais un sanctuaire de lumière dont l'accès, défendu par une barrière de glace, est réservé aux dieux.